Je photographie mon fils avec un Bronica 6*6 depuis l’année 2014. Cette année là, nous sommes revenus en France, et ce changement à marqué un bouleversement dans la vie de tous. Aujourd’hui il a 13 ans et le voir grandir me ramene souvent à ma propre adolescence. Cette série est donc le volet « été 2022 » que je continue année après année et dont j’espère fera ressurgir dans le futur les émotions du moment.
Ou c’était moi qui l’a senti ainsi?
A Doulezon à l’est de Bordeaux, le jour où les grues sont parties pour le sud, un dimanche, à la dernière heure du soleil.
Je fais des images (photographie et vidéo) avec un drone Mavic pro ou phantom 4, j’assure également la postproduction et l’encodage. Je possède le brevet et l’attestation de formation pratique, je peux faire également les demandes d’ autorisations de vol partout en France.
Sous la lumière d’automne, les raisins, les vignes, les pierres et le ciel prennent plein de couleurs, se balader dans la région c’est un vrai plaisir et si vers la fin de l’après midi vous êtes pas loin de Saint Emilion , allez s’y, c’est le meilleur endroit pour se détendre et se promener dans les anciennes ruelles.
Mettre à distance certains de mes activités quotidiennes. Interrroger un ordre « naturel » des choses. Moi je fais un travail de création au même temps qu’a certains moments tout doit s’arrêter pour laver le linge. Un ordre étrange de choses.
Il est arrivée par le sud, d’abord fut un vent, un souffle, puis, le ciel a changé de couleurs, de forme, les nuages sont devenus plus ronds, plus gros, ils sont venus vers moi.
A noel nous avons profité de belles toiles d’araignés congélés, et la vigne sous une belle couche de neige.
Les mauvaises herbes : les plantes saxifrages: presque sans racines, semés par le vent elles doivent leur nom à la puissance de leur poussé, capable de briser la résistance de pierres. « Les herbes folles » sont en fait, très résistantes et leur pouvoir de s’accrocher à la terre, nous montre ses capacités d’adaptation. Vive les mauvaises herbes!